Ena Shibahara : « Remporter l’US Open junior, c’est incroyable »

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_dsc4180-2Ena Shibahara : « Remporter l’US Open junior, c’est incroyable »
Parmi les joueurs du Master’U BNP Paribas, certains ont plus d’expériences comme Ena Shibahara. Celle qui cherche encore sa voie à la prestigieuse Université de Californie à Los Angeles (UCLA) a participé au tableau principal du double de l’US Open. L’Américaine de 18 ans se confie volontiers sur une expérience déjà impressionnante pour son âge.

Ena, l’été dernier, tu as remporté l’US Open en double féminin junior. Ca fait quoi ?
C’est un sentiment incroyable. J’ai eu du mal à m’endormir pendant plusieurs jours après ça. C’est de l’excitation, du bonheur, c’est une preuve que le travail paye. Avec une telle expérience, on aborde la suite de sa carrière avec plus de confiance.

Pendant ce même US Open, tu participes au tableau principal du double féminin. A 18 ans, jouer en Grand Chelem, qu’est-ce que ça représente ?
C’est avant tout une chance. Avec ma partenaire de double, on a remporté une compétition qui nous a offert une wild-card. C’est un premier aperçu de ce qu’est un grand chelem et le circuit WTA en général. Avoir des ramasseurs de balles, des arbitres internationaux, des milliers de spectateurs, c’est quelque chose que je n’avais pas connu. En plus, il y avait Sania Mirza, la numéro 1 mondiale en face et elle avait pas mal de supporters (rires).

Et aujourd’hui, tu es à Marcq-en-Baroeul pour le Master’U. Que penses-tu de ce tournoi, toi qui as connu le plus haut-niveau ?
C’est super. Ce mode de fonctionnement avec filles, garçons, simples et doubles est très agréable. Une énergie d’équipe se dégage, c’est super. C’est quelque chose que je découvre et que j’aimerais faire plus souvent.

Comment as-tu accueilli ta sélection ?
C’est un grand honneur. Je ne pensais pas être sélectionnée, je ne suis rentrée à l’université qu’en septembre. J’étais tellement heureuse d’être choisie ! En allant à UCLA, des anciens élèves m’en avaient parlé qu’en bien. Etre ici, représenter son pays, c’est une énorme fierté.

Tu es la fille la plus jeune du tournoi, en plus, tu es au courant ? Tu y penses quand tu rentres sur le court ?
C’est vrai ? Je ne savais pas du tout. J’y pense un peu. Pour moi, c’est un challenge de me mesurer à des joueuses plus expérimentées.

Tu avais déjà connu une finale sur un tournoi ITF au Japon, en 2015, en étant lycéenne. Comment jouer sur à l’international en étant lycéenne ?
J’ai eu énormément de chance avec mon lycée. Ils m’ont supportée dans chacune de mes démarches. Ils ont été très flexibles pour me permettre de réaliser mon rêve. Pouvoir jouer au haut-niveau dans ces conditions est très rare. C’est super.